RECOMMANDATIONS AUX AUTEURS

Pour soumettre votre contribution, prière de suivre la procédure ci-dessous :

- Cliquez sur l'onglet "Inscription" à votre gauche et suivez la procédure pour créer un compte. 

- Une fois l'inscription terminée, cliquez sur l'onglet "Nouveau dépôt" pour soumettre votre contribution ou cliquer ici 

Votre proposition doit comporter :

- un titre court avec, entre parenthèses, l’indication de l’axe auquel il se rapporte
Par exemple : « Action et mobilisation citoyenne pour la biodiversité au Bénin (Axe 6) »
- le résumé doit contenir 300 mots maximum
- 5 mots-clés maximum
- Votre adresse e-mail

Si vous rencontrez des problèmes quelconques lors du dépôt de votre communication, veuillez contacter l'adresse e-mail suivante : colloqueactionpublique@ceped.org . /!\ Merci de ne pas utiliser ce mail pour l'envoi de vos contributions /!\ 

APPEL A CONTRIBUTIONS

Le continent africain vit des ruptures et des évolutions politiques, sociales et culturelles inédites. Sous des permanences économiques, ces remous attestent de nouvelles attentes, des demandes urgentes, sous des postures différentes et des chocs qui essaiment l’actualité. Elle questionne l’Etat dans ses démembrements, son efficacité et, plus largement, sa capacité à anticiper et à répondre aux exigences des citoyens africains. Dans ce contexte, il est nécessaire que la recherche scientifique et la mise en lumière des lames de fond de ces changements apportent leurs éclairages raisonnés aux attentes et aux contestations africaines et afrodiasporiques. De fait, l’action publique, est entendue comme « l’action menée par une autorité publique (seule ou en partenariat) afin de traiter une situation perçue comme un problème »[1]. Elle s’appuie sur une évolution des prérogatives de l’Etat africain dont les politiques publiques sont pensées et mises en œuvre avec un faisceau d’acteurs inédits et récurrents : les pouvoirs publics, les organisations internationales, les partenaires bilatéraux, les organisations non gouvernementales internationales (ONGI), les partenaires privés et, bien entendu, les collectifs citoyens rangés sous la bannière associative. Cette configuration a été désigné sous la dénomination de « la matrice de l’action publique en Afrique »[2] au sein de laquelle ce colloque veut promouvoir et renforcer l’action des mobilisations citoyennes.

Cette thématique semble être une entrée intéressante pour questionner l’efficience de l’Etat dans sa relation avec les citoyens et leurs façons de se rassembler autour de projets ou de causes communes. L’objectif consiste à améliorer la qualité de vie de chacun et développement harmonieux de toute la communauté. Ces façons de se rassembler sont appelées « les mobilisations citoyennes ».

Dans cette perspective, ce colloque est organisé pour réunir et confronter les regards et travaux issus de la recherche pluridisciplinaire sur l’impact des mobilisations citoyennes en plein essor en Afrique sur l’action de l’Etat. Quelles formes prennent ces mobilisations ? Quels résultats ont-elles obtenu et dans quels domaines ? Quelles mutations doivent-elles entreprendre pour être plus efficaces ?  

L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), fort de sa présence dans les pays du Sud et en l’occurrence en Afrique de l’Ouest depuis près de 80 ans s’allie à la Fondation de l’Innovation pour la Démocratie (La FIDEMO). Il s’agit pour La FIDEMO et l’IRD de réunir, accompagner et tirer profit des enseignements de ce forum de pratiques, de résultats et de perspectives. Ces deux institutions s’appuient sur leurs partenariats respectifs, anciens et/ou nouveaux sur le continent africain, notamment la Fondation Houphouët-Boigny et l’Université Houphouët-Boigny, pour mettre au jour leur dessein commun : « comprendre pour agir ».

Les axes qui vont structurer les sessions sont : 

Axe 1 : « Les mobilisations citoyennes et les nouvelles formes d’engagement : une action publique “par le bas” ? »

Axe2 : L’Etat et les politiques économiques et sociales. Développement, responsabilité politique et participation démocratique

Axe 3 : « Questionner la démocratie en Afrique à partir des savoirs endogènes et des pouvoirs traditionnels »

Axe 4 : La formation au cœur de l’action publique : les réformes de l’enseignement supérieur en Afrique, les logiques, les faits et les contradictions

Axe 5: Interroger la gouvernance sécuritaire en Afrique

Axe 6 : Développement durable et inégalités dans un contexte de crise environnementale  

Axe 7 : Quels rapports existent-ils entre la démocratie, la santé et les communs ?

Axe 8 : La décolonisation des savoirs au prisme des approches féministes depuis l’Afrique et ses diasporas

 

Personnes connectées : 2 Vie privée
Chargement...